Alors que le déconfinement progresse et que les craintes liées au Covid-19 semblent peu à peu s’alléger, il est temps de poser un bilan quant à l’impact du virus et des confinements sur l’immobilier en Belgique. Les habitudes des Belges face à la brique ont été drastiquement modifiées et le seront encore certainement dans les mois à venir.

L’offre et la demande

Malgré un nette diminution des transactions durant les périodes de confinement de l’année 2020, la demande est toujours bien présente en Belgique francophone pour des biens d’habitation. Pourtant, force est de constater que les propriétaires semblent hésiter à vendre. Cette différence entre l’offre et la demande a eu un réel impact sur les prix de l’immobilier et a mené à une hausse générale des transactions : jusqu’à plus de 10% dans certains arrondissements Wallons, en particulier sur le nord de la province de Namur (influence du Brabant wallon) et sur les communes limitrophes au Luxembourg. En 2020, le prix moyen d’une maison en Belgique s’est élevé à 276.993€[1], soit une augmentation de 5,7% par rapport à 2019.

 

Des ventes plus rapides

Une autre conséquence directe du coronavirus sur le marché immobilier belge est sans aucun doute les délais de vente très réduits. Pour un bien précédemment vendu en moyenne dans les deux mois suivant sa mise en commercialisation, deux jours suffiraient à présent pour trouver un acheteur. Les propriétaires qui souhaitent revendre leur bien rencontrent un fort succès et les visites et candidatures sont plus nombreuses que jamais, obligeant les acheteurs potentiels à être toujours plus réactifs.

 

Des espaces plus grands

Conséquence des périodes de confinement de 2020, le Belge cherche aujourd’hui en priorité une maison avec jardin, un appartement avec terrasse ou encore avec un balcon. La taille des appartements souhaités a également connu une nette augmentation, puisque la demande est à présent d’une chambre supplémentaire afin de la convertir en bureau, conséquence du télétravail imposé durant la crise sanitaire.

 

Des prédictions pour l’avenir

Bien que le futur demeure très incertain face au combat contre le Coronavirus, les experts s’attendent à des augmentations de prix relativement modestes pour 2021 et 2022 : entre 1 et 2% par an, ce qui correspond à l’inflation attendue, et ce dans les trois régions du pays, tant pour les maisons que pour les appartements. Mais cette variation dépendra de l’évolution de la situation sanitaire ainsi que de son impact sur l’économie nationale et sur l’emploi.

Quel que soit votre projet, que vous souhaitiez vendre, louer ou encore faire construire, assurez-vous des bonnes pratiques et entourez-vous d’une équipe de professionnels du métier afin de vous garantir des résultats rapides et satisfaisant.

[1] Site des Notaires de Belgique, www.notaire.be, « Impact du coronavirus sur le merché immobilier : légère baisse du nombre de transactions immobilières en Belgique en 2020 », 6/01/2021.